Le bonheur en triporteur

Un vélo comme celui-ci, j'en rêve depuis longtemps. Le Capitaine avait bien bricolé une modeste charrette lors de notre arrivée dans la maison, en commandant un châssis en métal sur Ninternet, en fabriquant une caisse en bois qu'il avait peinte en vert bouteille, afin de pouvoir aller au marché avec Petit Brun, Petit Châtain et la marchette. Il avait même fixé des pseudo-ceintures de sécurité. A l'époque tout le monde tenait à l'arrière.

Moi, je rêvais d'un Bakfiets à l'hollandaise. Vraiment conçu pour transporter des nains (ou du matériel). L'attelage du Capitaine était trop lourd pour moi, qui avait déjà parfois du mal avec Petit Brun sur mon sièges passager (et pourtant, il n'est pas très épais). D'autant que je suivais sur Face de bouc par status interposés les aventures d'une amie qui parcourait Amsterdam avec ses filles en Bakfiets comme qui s'amusait, même très enceinte.

Seul hic. Un Bakfiets coûte un bras. Quasiment mon salaire mensuel en 4/5^e (c'est mal de parler d'argent, mais ça donne une idée des choses, non ?)

Quand ladite amie a posté un lien sur l'opération montée par Michel et Augustin dans la bonne de ville de Boulogne-B, l'idée du Bakfiets est revenue. Ce serait super pour les mercredis, génial pour aller à la bibliothèque même sous des trombes d'eau et le pied pour aller chez le pédiatre sans avoir à payer de parcmètre...

Du coup j'ai envoyé un mail. Joanie m'a répondu. Qui m'a dit que oui, je pouvais participer si le triporteur rentrait dormir à Boulogne-B. Soit à 11 kilomètres de chez nous, et nous ne passons pas par Boulogne-B en journée...

C'était (presque) mort. Je n'ai plus qu'à espérer que 100 personnes se lancent, que l'opération démarre et qu'elle soit étendue à la petite couronne (dont nous faisons partie)... Faites tourner !