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La petite maison dans la banlieue

Une chose à la fois

29 Janvier 2013, 18:30pm

Publié par lapetitemaison

Lundi était censé être le jour le plus déprimant de l'année, les statistiques sont formelles. Pourtant, c'est pratiquement le seul matin de janvier où le soleil brillait. Du coup, j'en ai profité – une fois toutes les machines de linge qui s'étaient accumulées pour cause de week-end très occupé lancées – pour mettre le nez dehors et jardiner un peu. L'état du jardin, et des rosiers en particulier, est lamentable, je n'ai rien pu y faire cet automne. La faute au temps pluvieux, certes, mais surtout la faute à la fatigue de la semaine accumulée qui me conduisait à faire des siestes calamiteuses tous les samedi et dimanche après-midis.

J'étais pleine de bonne volonté. Mais il faut se rendre à l'évidence : je n'ai tenu qu'une demi-heure, et encore, j'ai vite arrêté de couper les roses trémières déssechées que je rêve de décimer depuis septembre : le sécateur était trop petit. Les cosmos étaient trop bas, j'avais trop de tiraillements dans le ventre pour le faire en une seule fois. J'ai quand même enlevé les feuilles sèches des iris – qui sont déjà repartis, et plus nombreux que l'année dernière, me semble-t-il – et les vieux dahlias. La sauge rose attendra. Finalement, le plus simple restait encore de commencer à tailler les rosiers, sauf que là aussi, mon sécateur était trop petit. Je n'ai pas eu le courage d'explorer l'atelier pour retrouver les grandes cisailles.

Cette demi-heure de jardinage est tout à fait révélatrice du rythme qui est le mien en ce moment : faire des choses, oui, mais par petites tranches. Commencer des rangements, oui, mais pas trop et sans se baisser. Je vais bientôt ne plus pouvoir me baisser pour ranger les Playmobil et autres jeux à pièces multiples. Ou alors le faire, mais ensuite rester allongée une bonne heure et subir tiraillements, remontées acides en tous genres.

Je peux aller déjeuner à Paris, oui. Sous peine de partir bien à l'heure et d'attraper un bus pour marcher un minimum jusqu'à la gare. J'ai rallié l'Opéra depuis Saint-Lazare en un bon quart d'heure à pied tout à l'heure, un record de lenteur. Et cela ne va pas aller en s'améliorant ! Du coup, je guette le prochain rayon de soleil pour terminer la toilette des rosiers. Pour le binage des plate-bandes, le Capitaine s'y collera, ou bien cela attendra le mois d'avril...

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