Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
La petite maison dans la banlieue

Les tribulations d'un lutin de Noël

18 Décembre 2012, 22:33pm

Publié par lapetitemaison

 

galeries-copie-1.jpg
Je m'étais promis d'écrire ce billet une fois ma hotte dûment remplie. A la suite d'éléments indépendants de ma volonté, en fait, il me reste un, euh non deux, voire même trois ou quatre cadeaux à trouver. Enfin, je peux dire, je n'ai plus qu'à aller les chercher, parce que j'en ai été physiquement empêchée jusque-là. Donc je considère la Grande Quête 2012 achevée. Il faut dire que la pression est collective : généralement ma grand-mère a terminé ses paquets au 31 octobre et même cette année, ma mère avait réussi la prouesse d'y arriver avant mi-décembre.
Je dois faire un aveu. J'adore remplir ma hotte à Noël. Je veux dire, c'est à peu près la seule période de l'année où je peux faire chauffer la carte bleue sans sourciller, puisque ce n'est pas vraiment uniquement pour nous, ce ne sont pas des dépenses obligatoires ou juste courantes (et je mesure ma chance de pouvoir écrire cela) mais pour les autres. C'est presque une œuvre caritative.
J'aime trouver des cadeaux qui ne soient pas hors de prix (je ne comprends toujours à qui peuvent bien s'adresser les pages de cadeaux sélectionnés dans les magazines, je n'ai jamais pu y trouver une idée raisonnable, même pour un cadeau groupé ou un cadeau pour un enfant/neveu-nièce/filleul(e)), repérer des idées (enfin comme j'oublie de les noter, ça complique les choses en décembre), entrer dans des jolis magasins où je ne vais jamais sinon.

Cette année, plusieurs paramètres entraient en ligne de compte :

- d'abord, le lutin avait avalé une pastèque et était de ce fait beaucoup moins mobile, ou disons moins longtemps. Et ne pouvait pas porter de paquets trop lourds. Sans compter qu'il y avait les jours de télétravail qui m'empêchaient de profiter des pauses déjeuner pour en faire des pauses cadeaux
- ensuite, comme nous partons la veille de Noël sur les routes, le bénéfice du dernier samedi avant Noël (ma religion m'interdit de faire du shopping le dimanche) était perdu. Et nous avions déjà passé deux week-ends loin de la maison ou à la maison... Bref, le temps filait.
- Jeudi dernier, chance, la médecine du travail me trouvait inapte temporairement, un diagnostic confimé par Gynéco le vendredi, j'étais arrêtée mais libre de circuler et je me frottais les mains déjà de pouvoir terminer ma hotte tranquille. Samedi, malchance, des boutons légèrement pustuleux ont commencé à fleurir sur la peau de Petit Châtain, comme il n'avait pas de fièvre, on ne s'est pas inquiété, mais lundi, il fallait se rendre à l'évidence : le cher enfant avait attrapé la varicelle, pas d'école possible, nous sommes tous deux assignés à résidence pour la semaine, d'autant qu'il a certainement contaminé tout un Olympia rempli de mioches samedi en allant voir le spectacle de Oui-Oui avec Manée.

Heureusement, cette année, comme par miracle, tout le monde ou presque a joué le jeu de la liste de Noël, une pratique qui manque peut-être de spontanéité mais qui a le mérite de donner quelques idées (rien n'empêche d'en avoir de son côté) et d'éviter les cadeaux inutiles. Et cela simplifie bien la vie ! Il suffit "juste" ensuite de les concrétiser...

j'ai testé le commerce électronique : ça a très bien marché parce que je m'y suis prise tôt (début décembre). ça m'a évité de faire la queue dans de grandes enseignes culturelles, mes pieds et mes bras me disent merci.
J'ai fait du repérage dans les boutiques à côté du bureau : pour de petits cadeaux légers, c'est pas mal, sinon c'est galère de reprendre le soir le train chargée comme un baudet (avec mon ventre, difficile de garder les paquets sur les genoux, surtout par temps de pluie pour ne pas abîmer les poches en papier)
J'ai délégué au Capitaine les achats les plus lourds
En revanche, nous avons fait une erreur de débutants – et j'ai juré au Capitaine que plus jamais jamais je ne l'entraînerais dans ce plan foireux. Nous sommes allés dans un grand magasin. Un samedi quinze jours avant Noël. Au rayon jouets. En voiture, qui plus est.
Il faut dire que nous avions dans l'idée de profiter de ce que Petit Brun et Petit Châtain soient neutralisés à l'Olympia pour en profiter pour aller choisir leurs cadeaux. Nous avions une idée précise pour l'un, pas vraiment pour l'autre. Il nous fallait également trouver un cadeau pour le jeune filleul du Capitaine et c'est un minimum que le parrain s'en occupe (et non pas la femme du parrain).
Sauf qu'en sortant du boulevard des Capucines, le rayon jouets le plus proche, ce sont ceux des grands magasins. Nous sommes allés au plus près, au parking direct (4e sous-sol, il y en a 6 ou 7, on était chanceux), parking blindé de voitures venues de tous les départements de France et de banlieue. Je vous passe les trois ascenseurs blindés qu'on a pas pu prendre (mais j'étais pas mûre pour les 4 étages à monter), la traversée homérique pour rejoindre le bon bâtiment avec un Capitaine qui blêmissait au fur et à mesure que l'on enfonçait dans la foule, puis que l'on gravissait les étages.
Finalement, nous avons fini par rallier le Saint Graal, qui s'est révélé extrêmement décevant. Déjà, il y avait rupture de stock sur le bateau de pirates (il fallait se réveiller la semaine d'avant d'après le vendeur). On se rattraperait sur l'anniversaire de Petit Châtain, une chance qu'il soit de février. Ensuite, tous les jouets pour un bébé de sept mois étaient en plastique, bruyants et moches. Pas un jouet en tissu ou en bois (oui, je suis bobo et je me soigne pas), on a fini par trouver un lion multifonctions, mais il s'en est fallu de peu que l'on reparte bredouilles. Bref, l'année prochaine, Bonhomme de bois, on ira chez toi. Et on a jamais trouvé de Kapla pour Petit Brun, mais on est tombés sur un jeu de construction jurassien méga bobo, le tout en moins d'une heure et demie. Je vous passe l'arrêt cardiaque de l'Homme au moment de régler le stationnement, la demie-heure pour sortir du parking et rallier un bout du boulevard des Capucines.
Demain, j'ai un créneau grâce à Grand-maman pour trouver les derniers cadeaux manquants (dont celui du Capitaine, au secours), en allant au plus près en centre-ville. Et demain soir, foi de lutin, il ne restera plus que l'opération emballage à mener à bien...

Commenter cet article
L
Héhé le parking Vinci des grands magasins: on y a lâchement eu recours le mois dernier pour aller à l'opéra, eeeeeek les 3€ de l'heure! (pour un opéra qui dure 3h10) Moi aussi je suis très fière,<br /> j'ai tous mes cadeaux, et j'ai même pas eu recours au e-commerce (mais au Bonhomme de bois oui:).
Répondre