Recherche printemps désespérément
A première vue, tout y est. L'herbe est verte, le ciel bleu. C'est un mariage, le mariage où nous étions ce week-end. Mais un détail cloche : les plaids bleu ciel qui couvrent les épaules des dames. Car s'il n'a pas plu, contrairement aux prévisions catastrophiques des diverses météos consultées compulsivement par la mariée (et néanmoins amie), il a fait FROID. Pourtant, mi-avril, on aurait pu penser avoir plus de 10 degrés... même dans l'Oise. A 18 h 30, par peur de finir congelée, je finissais par demander au Capitaine d'aller chercher le fameux manteau en mouton doré, qui m'avait déjà sauvé la vie le mois dernier. Je l'avais pris au cas où le matin, pour ne pas mourir de froid en rentrant de la soirée vers les 3 heures du matin. Pour une photo avé les collègues (et néanmoins amies de la mariée), nous avons retiré manteaux et gilets, histoire que les jolies robes (dont les quêtes avaient occupé pas mal de pauses déjeuner) figurent au moins sur les photos, à défaut d'avoir pu parader avec tout le long du cocktail. La star du jour, elle, ne souffrait pas du froid (la grâce du mariage sans doute !)
Cela fait donc trois semaines que j'ai descendu ma caisse de vêtements d'été pour rien. Que j'en suis à me demander si je vais ressortir mes gants, parce que le matin, à vélo, nous avons bien
froid aux mains, avec Petit Brun. Qui n'a toujours pas quitté sa cagoule, tout comme son frère. Je désespère un peu de leur faire enfiler des blousons de printemps. Et me demande si on ne va pas
rallumer la cheminée...
Du coup, je n'ai qu'une envie : faire ma valise pour La Réunion pour enfin pouvoir mettre des robes, jupes, T-shirts (bon, glisser quand même un jean et un pull pour la plaine des Cafres).
Et des maillots de bain. Car dimanche en huit, on s'envole enfin pour l'île Bourbon, de Lorient via Orly...