Trouver son rythme

Dixième rentrée scolaire. Et Asparagus est "seulement" en 4e (oui, déjà). Trois niveaux, trois établissements (donc trois fois plus de mails reçus, à lire et à trier, d'autant que la covidisation de nos vies donne lieu à une recrusdescence d'infos).

Des réunions de parents en présentiel ("il va falloir bosser"), en visio ("ah le lien marche pas, on vous en a renvoyé trois autres mais il va falloir bosser") et par powerpoint (en CE1, j'avoue avoir sauté de joie, yes ! une réunion de 18 heures en moins, et puis c'est le troisième CE1, on connaît la musique). 

Pour le passage fluide de la vie de bureau à la vie perso, la réunion de parents en visioconférence est bien plus confortable : on évite les questions bêtes des autres parents. En revanche, quand on loupe le début de la visio pour cause de liens défectueux et donc les attentes des profs de maths et de français, c'est un peu plus embêtant. 

Cette semaine, c'est bon, notre organisation est enfin rôdée. Il a fallu attendre l'emploi du temps d'Asparagus pour voir s'il avait le temps de récupérer sa soeur trois soirs par semaine : ils râlent tous les deux mais au final ont l'air plutôt contents de rentrer ensemble.

Les jours où je suis en télétravail, c'est moi qui l'accompagne, et inversement les jours où son père travaille de la maison (deux jours par semaine chacun, un bon compromis). Les grands se gèrent à l'aller et au retour. Cela implique trois heures de lever différentes (sans compter les finasseries du genre "une semaine sur deux je rentre à 9 heures) !

Cela nous permet à 18 heures une fois la porte virtuelle du bureau franchie, de vérifier que le travail ait été fait, de mettre les récalcitrants au travail si cela n'était pas le cas... Clairement le point le plus positif de cette crise. 

Et vendredi, nous avons trouvé une baby sitter pour récupérer Colombine et aider aux devoirs des grands, ce qui me sera d'une grande aide les week-ends où je travaille... qui correspondent aussi aux week-ends de bateau du Capitaine (la vie est bien faite).

Mercredi, nous mettons l'enfant en cours à 8 h 30 (car dans l'attente des APC qui commenceront peut-être un jour, comme nous travaillons, nous ne pouvons pas nous permettre de l'y déposer à 9 h 45 pour la récupérer à 11 h 40) c'est Grand-maman qui accompagne Colombine à son cours de danse, mais je me charge du chignon le matin (il était complètement de travers la semaine dernière mais l'enfant, trop contente d'aller en classe entourée de vapeur de laque Elnett, ne s'est aperçue de rien).

Les garçons reprennent le chemin des pistes de l'escrime (le meilleur sport par temps de Covid, puisqu'on y est masqués, à 1 m de distance et gantés).  Et samedi matin, Colombine ira faire du dessin et Nimbus des cours d'architecture deux fois par mois. 

Bilan : il me faut faire un grand planning généralisé des allers et venues des uns et des autres pour que chacun apprenne à gérer son planning. Et me discipliner dans mes allers et venues entre le bureau et la maison (ce week-end travaillé, j'avais oublié mes lunettes de soleil correctrices au bureau et la clé de l'antivol de l'ordinateur à la maison parce que j'avais changé de sac). 

Toute cette organisation qui semble rouler n'est évidemment pas à l'abri d'un épisode de fermeture d'établissement (sur lequel Asparagus spécule grandement), qui remettrait tout en cause. Reprendre le rythme, mais en retenant son souffle. 

Comments

[Pauline BM]

Bonjour chère grande organisatrice !
J'aime toujours te lire, la gaité et l'entrain dont tu fais preuve avec toute la tribu, est réjouissante.
Merci et je vous embrasse
Pauline