Le mois le plus bon
Mai n'est qu'une longue série de bougies à souffler. Si bien que quand nous avions annoncé, il y a presque cinq ans qu'un énième anniversaire viendrait encore s'ajouter à la kyrielle de mai, des protestations ont fusé : mai, non, vraiment, pire que Noël niveau budget des cadeaux, sans compter les fêtes des mères qui viennent se greffer. Et force est de constater que c'est un marathon; qu'on en oublie certains à force de se concentrer sur les autres.
A midi, nous avons soufflé 145 bougies. Les 4 de Petit Brun, les 27 de Batiss (qui les soufflait vraiment le jour J), les 31 du Capitaine (un peu en avance) et les 83 de l'AGM. Seulement
145 bougies sur les 293 que comptait Mai cette année.
La veille, Petit Brun avait été invité à son premier anniversaire (l'invitation avait été transmise via le cahier de liaison. Où l'on appris nuitamment qu'il passait en moyenne section, ouf !).
Chez Antoine B, où il voulait aller ("tu as appelé la maman d'Antoine B ?), puis finalement non, puis si ("c'est dans longtemps que je vais au niversaire d'Antoine B ?"). J'ai finalement
saucissonné sur mon vélo un Petit Brun récalcitrant, avec Nounours qui se tapait l'incruste pour aller dans la jolie maison d'Antoine B, une maison de magazine toute bien rangée, avec les patines
en gris qu'il faut et le tapis aux poils longs ad hoc et des jolis stickers bobos. Il y avait Elliott, Antoine R et sa maman, le roi de la fête et Petit Brun. Je suis restée jusqu'à la fin de la
pêche à la ligne (soit une heure sur les deux prévue), juste à temps pour accueillir Rania qui venait goûter (et fêter aussi les anniversaires de ses fils et des nôtres. D'habitude, on fait ça en
février, mais un méchant cambriolage a décalé le calendrier). Le Capitaine est venu récupérer Petit Brun à 17h 30 et nous avons profité du jardin (où les garçons jouaient chacun avec un
ballon....), avant de partir déposer les enfants à Paris chez Mané, pour cause de baby sitters en goguette, donc indisponibles. Car nous avions l'anniversaire surprise-qui-ne-l'était-plus de
Batiss, le soir (quand on vous dit que mai, c'est piégeux !)
Le lendemain, grand déjeuner chez Grand maman et le grand Grand-Père pour solder tous les anniversaires de la région parisienne. Il y avait tellement de paquets pour Petit Brun (déjà gâté mardi
soir et mercredi soir...) qu'il ne savait plus où donner de la tête. Les livres des Pourquoi ? ont eu un grand succès et l'appareil à faire de la pâte à modeler également. Il n'a d'ailleurs pas
eu le temps de découvrir tous ses cadeaux...
Avec son frère, ils se sont endormis à peine la "colline" descendue et l'A86 rejointe. Arrivés à destination, nous n'avons pas eu le coeur de les réveiller (ils dormaient si bien !) et les avons
laissé faire la sieste dans le minibus, dans notre nouvelle cour de la maison (où, finalement, le minibus rentre. Et on peut fermer le portail derrière. Mais il faut encore et toujours se battre
contre le rosier et le pommier du Japon qui ont tendance à prospérer sur la place de parking).
La fin de l'après-midi a été consacrée aux plantations des graines apportées par le Père Noël, dans le froid qui nous a vite fait regagner la maison. On aurait presque pu faire du feu, on a opté
pour des confitures de fraise.
Cette semaine : anniversaire le jour J du Capitaine, et confirmation normande le week-end prochain.
En juin, on jeûne !