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La petite maison dans la banlieue

Au vert (2) : notre menu best-of Puy-de-Dôme

3 Novembre 2020, 19:19pm

Publié par lapetitemaison

Voici le meilleur du reste de notre séjour auvergnat, écourté pour cause de confinement dès jeudi soir, ce qui a limité nos déplacements vendredi, alors qu'il faisait un temps de rêve et que le Puy-de-Dôme nous narguait dans toute sa splendeur. La peur du gendarme nous a dissuadé d'aller randonner et nous avons donc pique-niqué sagement dans le (grand) jardin du gîte avant de partir goûter chez nos amis (en craignant le képi, mais nous n'avons croisé personne, ouf). 

Au vert (2) : notre menu best-of Puy-de-Dôme
Au vert (2) : notre menu best-of Puy-de-Dôme

L'aventure (Michelin), c'est l'aventure ! Un peu de tourisme industriel, mais pas que des histoires des pneus : il est question aussi de transports (vélo, voiture, train et même avions et navettes spatiales), de cartographie, de tourisme et de publicité. Finalement une entreprise qui a très largement bouleversé notre quotidien, et qui explique aussi peut-être l'attachement collectif à ce Bibendum, ce logo né d'une phrase latine "Nunc est bibendum", parce que le bonhomme avalait un verre... de tessons de bouteille sur l'une des premières affiches ! 

Comme nous avons visité le musée quasiment seuls (hormis une autre famille), nous avons pu en profiter à fond et cela a plu à tous les âges. Même les ados, dans la boutique au merchandising judicieusement décliné sous toutes les formes, voulaient repartir avec un doudou Bibendum (j'ai négocié des porte-clés). 

Au vert (2) : notre menu best-of Puy-de-Dôme
Au vert (2) : notre menu best-of Puy-de-Dôme
Au vert (2) : notre menu best-of Puy-de-Dôme
Au vert (2) : notre menu best-of Puy-de-Dôme
Au vert (2) : notre menu best-of Puy-de-Dôme

A Clermont même, nous ne nous sommes aventurés que dans la vieille ville, en commençant par un gros goûter à L'Armoire à cuillères, délicieux salon de thé ) deux pas de la cathédrale, où l'on ne réserve pas, mais où un gentil couple d'étudiants (en voie de constitution au vu de leur conversation) s'est décalé d'une table pour que nous puissions nous installer dans le respect de la distanciation sociale.

Une fois lestés de chocolat chaud et de gâteaux savoureux, nous étions prêts à faire la tournée des églises : la gothique cathédrale en pierre de Volvic (dont nous avions visité la carrière), dont la silhouette noire se détache sur la ville à chacune de nos descentes des coteaux de Chamalières vers la plaine de la Limagne, aux vitraux aussi beaux que ceux de Notre-Dame et de la Sainte-Chapelle (mais ce sont les plus récents que j'ai trouvé les plus jolis, peut-être aussi parce que leurs aînés manquaient cruellement d'explications), puis la jolie romane Notre-Dame-du-Port, que nous avons quitté précipitamment après qu'Asparagus se soit rendus compte que les tréteaux posés devant le choeur attendaient tout simplement un cercueil et qu'un enterrement allait se dérouler d'une minute à l'autre...

Le lendemain, après l'annonce du confinement, donc de l'annulation de la première communion de Colombine le 15 novembre, décision a été prise après consultation de la communiante, de profiter de la dernière messe - celle de la Toussaint - pour une première communion organisée en 48 heures. Mais avant cela, il fallait un prêtre pour confesser la demoiselle. D'où une deuxième virée à la cathédrale de Clermont, suivie d'un tour des magasins cinq minutes avant la fin du monde, dans une atmosphère de braderie tendue. 

Au vert (2) : notre menu best-of Puy-de-Dôme
Au vert (2) : notre menu best-of Puy-de-Dôme
Au vert (2) : notre menu best-of Puy-de-Dôme

Mercredi soir, en attendant que le président en vienne aux faits, nous avions eu le temps d'ajuster météo et excursions et de se dire qu'il valait mieux finalement aller à Vulcania jeudi et randonner vendredi et samedi - puisque le Capitaine devait initialement nous rejoindre en train vendredi soir, passer le week-end dans le Sancy avant que nous ne reprenions la route dimanche après un ultime brunch. 

Après l'allocution présidentielle, il ne restait plus une place pour aller à Vulcania - nous n'avions pas été les seuls à accorder météo et visites. Mais nous avions vu qu'il y avait un autre volcan visitable à Lemptegy. Nos amis ne le connaissaient pas : tout le monde était sur un pied d'égalité. 

Rendez-vous fut pris à jeudi 11 h 30 pour la visite, puis on pique-niquerait. Le temps n'était vraiment pas au beau, voire même au petit crachin fin. Heureusement, nous étions bien au chaud dans le petit train qui nous a amené au coeur de ce site strombolien, ancienne carrière de pouzzolane en activité jusqu'en 2006 et dont le déblaiement, depuis 1946, a permis de mettre au jour... les cheminées des deux volcans de Lemptegy.

L'exposition préliminaire permettait de comprendre l'apparition des volcans et de manipuler divers morceaux de roche retrouvés sur le site, le voyage en train conduit au coeur du volcan, une initiation à la vulcanologie qui était peut-être plus adaptée que Vulcania pour les plus jeunes de la troupe. 

Au vert (2) : notre menu best-of Puy-de-Dôme
Au vert (2) : notre menu best-of Puy-de-Dôme
Au vert (2) : notre menu best-of Puy-de-Dôme

Vendredi, sous un soleil éclatant, nous avons terminé les devoirs qui étaient encore en souffrance, avons rassemblé nos affaires puis avons fait un dernier pique-nique au soleil, dans le jardin du gîte, emplissant nos poumons de grand air, et chargeant le maximum de vitamine D dans nos os. 

A 14 h, après une route faite dans la peur du gendarme, nous sommes arrivés chez nos amis pour une dernière balade dans les vignes (10 000 pas tout de même), suivie d'un goûter en plein air dans le jardin. Nous sommes repartis avec des pâtes de fruit et un pot de confiture de coing, non sans avoir fait la liste de tout ce que nous aurions pu faire : monter sur le Pariou, se balader dans le Sancy, retourner au temple de Mercure sous le soleil, aller à Royatonic, visiter une fromagerie... De quoi préparer un nouveau séjour, mais cette fois aux beaux jours. 

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