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La petite maison dans la banlieue

Derrière les portes

7 Janvier 2018, 21:59pm

Publié par lapetitemaison

Derrière les portes

Cette semaine, j'ai fait trois pas de côté. Ce que certains formateurs en RH appelleraient "sortir de sa zone de confort". Je vous raconte ?

J'ai d'abord emmené deux collègue sur le temps de la pause déjeuner voir l'expo Irving Penn, un photographe qui aimait vraiment ses sujets, qu'ils soient des mannequins new yorkais au faîte de leur gloire (il épousera l'une d'entre elles), ou bien un agent du gaz ou un facteur parisien, ou encore des Péruviens ou des Béninois. Il les faisait tous poser, dans un studio "en dur" ou bien mobile, commençait par leur offrir un café, discutait un peu avec eux. Puis, qu'ils soient anonymes ou célèbres, leur tirait le portrait. Une fois qu'il les connaissait un peu mieux.

En sortant de l'expo, il y avait cette cabine Photomaton à l'ancienne. Trois euros les quatre photos. On a un peu hésité... Puis on s'est entassées dans la cabine, se faisant surprendre par le premier flash, sans être sûres de tenir toutes les trois dans le cadre. En fait si : et le flash a tellement bien lissé nos traits que nous semblons sortir d'un spa, option soin du visage. Je veux un effet flash Photomaton tous les matins, spécialement ceux où je ressemble à un Picasso quand la nuit a été courte.

 

Derrière les portes

Le même jour, je suis allée chercher Asparagus chez un ami : ils devaient préparer ensemble un exposé pour la rentrée. Finalement, sur le temps des vacances, ce n'est pas si mal. En sortant, alors que je me demandais quoi apporter chez nos amis de Barcelone que nous allions voir dans la semaine, nous sommes passés devant la vitrine de ce chocolatier, joliment décorée pour Noël d'arbres lumineux ornés de petites boîtes rondes.

"Viens, on entre", ai-je dit à Asparagus. Je ne connaissais pas la maison Boissier, ses jolies boîtes bleu cyan ornées de belles lettres style Art déco. On pouvait goûter à certains bonbons en dégustation (pas les fameux marrons glacés tout de même !) : pendant que la vendeuse préparait de beaux paquets cadeaux, nous nous sommes précipités sur les pâtes de fruit (délicieuses), les froufrous (berlingots fondants), et autres douceurs sucrées. Le contenu des boîtes s'avérant aussi bon que leur contenant agréable à l'œil…

Asparagus a fini par craquer sur une barrette de caramels (qui se sont avérés être 10 au lieu de 5) : "c'est cher, mais c'est bon". De retour à la maison, il en a découpé un pour le partager avec ses frangins, et nous a demandé de les garder à la cuisine pour ne pas les engloutir d'un coup...

Derrière les portes

Quand nous sommes allés voir nos amis, le temps était maussade : vent, pluie, pour ne pas changer de la météo des vacances. Dans l'après-midi, nous avons fait une balade dans la petite ville voisine, faisant quelques détours en revenant vers la voiture pour me montrer les petites rues moyen-âgeuses.

En poussant la porte d'un salon de thé, à la déco parfaite, semi récup, semi branchée, aux livres à disposition des clients et même empruntables, nous sommes arrivées 5 minutes avant le début d'un spectacle de marionnettes pour enfants. Nous avons bu notre thé en écoutant une histoire de mammouth finalement très captivante et à peine parasitée par la conversation de deux clientes d'un âge certain qui soit n'avaient pas compris qu'il y avait un spectacle (indices : la salle était plongée dans le noir, plus personne ne parlait), soit s'en moquaient éperdument ("ah mais non c'est Truc qui a divorcé !" "ah bon ? tu es sûre ?") Même les applaudissements finaux ne les ont pas perturbées...

Moralité : en 2018, pousser plus souvent des portes, surtout quand cela n'était pas prévu !

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