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La petite maison dans la banlieue

PAI (6) Validation sans application

13 Mai 2011, 14:17pm

Publié par lapetitemaisondanslabanlieue.over-blog.com

3619400051_03ffb3f509.jpgPendant que Petit Brun et Petit Châtain étaient encore en vacances en Touraine, nous attendait dans la boîte aux lettres un courrier. Du service de la vie scolaire. Nous indiquant que le PAI serait validé dès que le présent courrier serait retourné signé de nos blanches mains. Ce qu'on s'est empressé de faire, histoire de clore au plus cette petite plaisanterie, qui a débuté en janvier dernier.

C'est là que nous avons découvert qu'un jeu de boîtes en plastiques nous serait adressé. Qu'il faudrait veiller à la bonne conservation des aliments jusqu'à l'école, ne pas les laisser au soleil dans une voiture, par exemple (où vont-ils chercher tout ça ?), les laver tous les soirs (ce que l'on fait déjà...), les marquer au nom de l'enfant, etc.

Aucune mention d'une quelconque rétroactivité du tarif allégé de la cantine. Le Capitaine se fendit donc d'un coup de fil, histoire de vérifier que les boîtes en plastique ne contenait pas de bisphénol (mais c'est ça qui est bien dans une banlieue à tendance bobo, les boîtes de la mairie ne contenait aucune trace de bisphénol, le monsieur de la mairie l'affirmait solennellement). En revanche, pour l'application du tarif doux, ça ne commencerait à qu'à la signature du fucking PAI. Soit maintenant, et pas depuis janvier. Ce qui est assez injuste, le circuit pour que la validation du PAI soit effective ayant pris cinq mois (à ce jour, la compta de la mairie ne sait toujours pas que nous bénéficions d'un PAI. Donc d'un tarif adouci. Donc pendant ce temps, nous payons des repas que Petit Brun ne touche pas et préparons des pique-nique maison).
Inutile de dire que nous n'avons toujours pas reçu l'ombre d'une boîte en plastique made in mairie. Et que nous courons toujours après les Tupperware, qui manquent régulièrement à l'appel, obligeant le Capitaine à des coups de gueule réguliers pour que leur réapparition soit effective le lendemain soir.

« Ah bah faites un courrier ». Je crois qu'on est mûrs, là.

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